Quand on manque d’argent il est difficile de rester optimiste et de continuer à se dire que tout est possible. C’est une réalité évidente que dans le monde tel qu’il marche actuellement, on est freiné dans l’expression de son potentiel si on ne dispose pas suffisamment de ressources financières.
Cet article n’a pas pour but de t’indiquer comment tu vas pouvoir sortir de tes difficultés financières. Mon propos ici est de voir comment l’optimisme et l’espoir peuvent rester vivants dans les périodes de vaches maigres. Car c’est cet espoir et cet optimisme qui te permettront réellement de transformer ta situation financière.
SOMMAIRE :
Gérer l’angoisse du manque
Pour moi gérer une angoisse c’est d’abord l’accepter et s’apporter le réconfort nécessaire à la restauration du sentiment de sécurité.
Dans le cas de l’angoisse du manque, il faut comprendre qu’elle est légitime quand on n’a objectivement pas assez pour vivre ou selon ses propres standards de vie. Assurer tout juste ses besoins vitaux et devoir se passer de ce qui nous fait sentir pleinement vivant.e ce n’est pas vivre, c’est juste survivre.
Oublions tout de suite les phrases du genre « l’essentiel est d’avoir à manger tous les jours et un toit au dessus de la tête ». Non, l’essentiel c’est l’assiette bien remplie, le toit ET la possibilité d’entretenir sa joie de vivre ET la possibilité de concrétiser ce qui donne du sens à sa vie.
Vivre vraiment c’est utiliser son esprit et sa conscience à autre chose que trouver des solutions pour acheter le minimum vital. C’est aussi pouvoir envisager de se faire plaisir sans culpabiliser ni craindre qu’un des besoins vitaux en pâtisse.
Dans le milieu spirituel on parle souvent de la peur de manquer comme d’un obstacle à l’abondance. Mon expérience me montre que c’est faux.
Nous avons tendance à culpabiliser de la ressentir et à tout faire pour la mettre de côté. Mais c’est le fait de ne pas reconnaître cette peur, de ne pas l’accueillir, de ne pas la traiter avec compassion qui créé ces « obstacles » à l’abondance.
Je mets ici « obstacles » entre guillemets car pour moi ce sont plutôt des retards que de véritables obstacles. Ma croyance est que la vie est un mouvement perpétuel de correction du chaos, de rétablissement et de maintien de l’harmonie. Il n’y a pas pour moi d’autres obstacles que notre refus conscient ou inconscient à suivre ce mouvement naturel vertueux incluant l’harmonie de tout être vivant, y compris les êtres humains.
Ne pas accepter sa peur de manquer c’est comme prendre un chemin plus long pour arriver à l’abondance. C’est nier la réalité des faits et donc ne plus être en mesure d’y répondre avec justesse, c’est à dire selon le mouvement d’harmonie de la vie.
Nier que vivre dans la pauvreté ou la précarité est une souffrance pour soi, c’est se conditionner à accepter la situation comme étant permanente et impossible à améliorer. C’est une résignation qui ne dit pas son nom.
A contrario, avoir conscience que cette situation créée de la souffrance en soi nous invite à nous rebeller et chercher des solutions plus efficaces et créatives que celles proposées par nos sociétés. Par exemple, accumuler les petits boulots jusqu’à l’épuisement au lieu d’oser créer son propre emploi ne va pas dans le sens de l’harmonie de la vie. Et pourtant c’est notre premier réflexe ou le premier conseil reçu en cas de perte de revenu.
Notre société véhicule l’idée qu’on ne peut pas se payer le luxe de respecter ses besoins et son propre rythme lorsqu’on ne gagne pas assez d’argent. Elle pousse donc à l’effort perpétuel, à l’accumulation de jobs souvent difficiles et mal payés, pour remonter la pente financièrement.
À mon sens ça ne marche pas. Ça mène directement à l’épuisement et certainement pas à la richesse.
Les fameuses « success stories » ne se font pas parce que les personnes concernées ont travaillé dur. Elles se font surtout parce qu’à un moment donné, une succession de rencontres ou d’opportunités inattendues et parfois incroyables ont changé le destin de ces personnes. Elles se font car ces personnes ont su voir ces opportunités et les accepter lorsqu’elles se sont présentées. Elles se font parce que ces personnes ont osé se laisser porter par la vie dans son mouvement de rétablir l’harmonie. C’est l’esprit d’aventure qui les a aidés à réussir. Pas l’acharnement à travailler comme un âne pour de maigres sous et une santé détériorée.
Alors que faire ? Changer de perspective.
Remplacer « je dois gagner de l’argent pour réaliser/obtenir telle ou telle chose », par « je dois trouver un moyen de (faire, obtenir, construire, devenir ceci ou cela) ».
C’est une approche qui ouvre le champ des possibles pour des solutions autres que financières. Cela diminue la pression et l’obligation que l’argent soit la seule solution.
Mieux vaut travailler pour atteindre un objectif personnel que travailler pour gagner l’argent nécessaire à l’achat de cet objectif. Plus simplement mieux vaut travailler à se faire un gâteau, que travailler pour gagner l’argent nécessaire à l’achat d’un gâteau. C’est ma vision en tout cas. Le gâteau est un exemple bien sûr.
Méthode concrète pour gérer l’angoisse du manque au quotidien
J’ai remarqué que certaines choses sont emblématiques de cette angoisse. Comme si manquer de telle ou telle chose était particulièrement symbolique pour moi et déclenchait plus fortement cette angoisse. Souvent c’est en rapport avec la nourriture et même je dirais avec certains aliments. Par exemple, si je sais que je n’ai plus d’œuf je panique beaucoup plus que si je sais que je n’ai plus de jambon. Je ne sais pas pourquoi mais c’est comme ça. Peut-être est-ce parce que je me dis qu’avec des œufs je peux fabriquer beaucoup plus de choses.
Repérer ces éléments déclencheurs me permet de choisir de les prioriser lorsque je fais mes courses. Là j’évoque la nourriture mais pour une autre personne ça peut être le fait de ne pas avoir telle crème de beauté ou une sortie mensuelle au cinéma ou que sais-je encore. À chacun.e de s’observer et de trouver l’élément important qui si il n’est pas là représente cette précarité qu’on essaie de fuir. Un fois repéré il faut le considérer comme un élément essentiel à son équilibre psychologique et se l’apporter en priorité.
Et en cherchant bien, dans le cas où le prix de cet objet ou aliment ou soin serait vraiment élevé, tu peux toujours trouver un équivalent plus accessible. Attention tout de même à ne pas aller en dessous de ton seuil de médiocrité. C’est le seuil au delà duquel tu commence à te dire que tu es tombé.e bien bas. Moi par exemple je me refuse à acheter les produits alimentaire de premier prix. C’est mon seuil de médiocrité personnel et ça ne m’empêche pas de respecter mes limites financières actuelles.
Cette façon de réorganiser tes priorités est efficace pour faire baisser l’angoisse. Et c’est important car il ne faut pas oublier que vivre dans l’angoisse diminue considérablement les capacités cognitives (ouverture d’esprit, créativité, vision positive et optimiste, capacités de compréhension et de réflexion analytique).
Personnellement je remplis mon frigo de yaourt pour ne jamais en manquer. Les yaourts font partie de mes aliments emblématiques. Depuis que je m’autorise à faire ça je ressens moins l’angoisse du manque.
Bien sûr il y a plein d’autres choses que je ne peux pas encore m’offrir et qui me manquent mais je n’ai pas réellement d’angoisse associée donc je peux patienter. Pour rester dans l’exemple de la nourriture, je ne suis pas angoissée si les yaourts que j’achètent ne sont pas bio. ça me frustre parce que ça contredis mes valeurs mais ça ne m’angoisse pas.
Je précise que je vis avec mes 2 enfants (1 ado + 1 adulte). Nous vivons à 3 avec 800 euros par mois depuis plusieurs années. Je sais réellement ce que c’est que d’être juste financièrement, et de jongler avec mon angoisse de manquer. Si je ne vivais pas dans un logement social rien de ce que je raconte ici ne serait possible. Si je n’acceptais pas l’aide de mon entourage non plus !
L’esprit d’abondance : rester authentique et accepter l’aide quand elle se présente
On nous a appris qu’il est honteux d’accepter qu’un autre nous offre une ressource dont nous avons besoin. As-tu remarqué toi aussi que l’on culpabilise beaucoup moins quand l’autre nous fait un cadeau mais que nous ne manquons de rien ?
Accepter un cadeau quand on est dans le manque nous fait l’effet d’une reconnaissance de notre pauvreté et nous y réagissons avec honte et culpabilité, comme si nous étions l’unique responsable de cette précarité financière.
Notre culture occidentale capitaliste nous répète depuis des générations que seuls celleux qui travaillent dur réussissent. Bien sûr c’est faux. La réalité est que la réussite financière a besoin de multiples ingrédients subtils pour se manifester et que nous ne partons pas tous avec les mêmes chances.
Personne n’est coupable d’être né dans une famille dans laquelle les difficultés financières se transmettent de génération en génération. Alors bien sûr on peut arguer qu’il n’y a qu’à saisir la bonne opportunité et oser faire autrement que ses aïeux. Ce n’est pas si simple quand il faut carrément reconstruire sa façon de voir et comprendre la vie et rassurer les angoisses des dits aïeux qui ont bien intériorisé le danger qu’il y a à oser rêver grand, rêver de richesse et de prospérité. Mais ce n’est pas impossible non plus.
Mon propos ici est de souligner que notre précarité est avant tout une question de limitations inconscientes. Imaginons une personne. Dans sa lignée toutes les personnes qui ont tenté de devenir riche l’ont fait par des moyens dangereux et sont mortes prématurément.
Pour cette personne aujourd’hui, devenir riche veut dire mourir. Elle ne s’en rend même pas compte. Penses-tu que dans sa façon d’aborder la vie cette personne va s’autoriser à saisir des opportunités ou concrétiser des idées qui mènent à la prospérité ? Voir même à s’autoriser des plaisirs « de riches » ? Malheureusement elle sera arrêtée par un plafond de verre inconscient qui la maintiendra en sécurité en dessous du seuil de richesse autorisé par l’histoire de sa lignée. Et ce jusqu’à ce qu’elle prenne conscience de ces limitations et décide consciemment et intentionnellement de voir et faire autrement.
Commencer par accepter les cadeaux et l’aide des autres est un bon moyen de commencer à faire autrement. Si c’est un changement trop radical et trop difficile pour toi tu peux décider de passer une sorte d’accord avec la personne qui souhaite t’aider.
- Par exemple t’engager à rembourser cette personne une fois sortie de tes problèmes financier. Même si cela doit se faire dans plusieurs années.
- Ou alors une version plus douce : pratiquer le troc et proposer un service ou un objet que tu auras fabriqué.
C’est ce que m’a proposé la thérapeute de ma fille. Une âme très généreuse qui a accepté d’accompagner ma fille gratuitement en attendant que je remonte la pente. Je l’ai accepté aussi parce que je sais que j’aurais pu faire pareil pour donner une chance à quelqu’un en difficulté.
Il est important que ce genre d’accord soit très clairement défini et basé sur la confiance.
- Tu dois avoir suffisamment confiance en toi-même, savoir que tu es digne de confiance et que tu réussiras à rembourser ces sommes.
- Et tu dois être lucide et clair.e sur l’incertitude des délais de remboursement. Il faut que la personne saches qu’elle s’engage sur quelque chose de fluctuant et de mouvant.
Tu te rappelles les rencontres et opportunités inattendues que j’évoquais plus haut à propos des « success stories » ? Et bien ma rencontre avec cette thérapeute est tout à fait le genre de coup de pouce de la vie qui essaye de rétablir l’harmonie dans ma vie. C’était la première fois qu’on me proposait des soins gratuits.
Et cela n’aurait pas pu se produire si je n’avais pas pris ce premier rendez-vous en me disant « je verrai bien combien de séances j’arriverai à payer, mais au moins j’en aurai une ».
Une séance peut suffire pour avoir des bons conseils, pour être rassurée, pour retrouver espoir. Mais si je m’étais dit que ça ne valait pas le coup de prendre rendez-vous puisque je n’avais pas d’argent, je n’aurais jamais rencontré cette femme formidable qui permet à ma fille de se sentir mieux. C’est l’esprit d’aventure que j’évoquais tout à l’heure.
Toi aussi tu peux créer ta « success story » en osant demander de l’aide et en osant accepter l’aide qu’on te propose.
Il n’y a aucun mal à dire qu’on traverse une période difficile. Tu n’es pas coupable d’avoir des difficultés et peut-être bien que ta plus haute responsabilité est d’oser demander du secours plutôt que de vouloir tout régler tout.e seul.e.
Depuis que je fonctionne comme ça tant de gens m’ont offert leur générosité et me permettent d’avancer, de me soigner, etc. Bien souvent sans même que j’ai à demander, juste en me présentant dans ma plus grande authenticité au lieu de cacher mes difficultés. Et je ne me suis jamais sentie redevable. Simplement sincèrement reconnaissante. Parce que l’aide que j’accepte se fait dans les limites de ce qui me semble juste.
J’ai toujours passé des accords qui respectent mes valeurs et mes possibilités. Pas celles que la société ou mon éducation m’ont inculqué. Mes vraies valeurs et possibilités, celles que j’ai appris à connaître à force de travailler à guérir mes traumatismes. Aujourd’hui j’ai la certitude que je mérite comme n’importe qui d’autre de m’en sortir (mes possibilités) donc je ne me prive plus des opportunités d’améliorer ma situation. J’ai confiance en ma propre générosité (mes valeurs) et c’est ce qui me permet d’accepter celle des autres.
Simplicité et compassion pour mieux dépenser (minimalisme doux et bienveillant)
Le minimalisme est un style de vie à la mode en ce moment. Et on a facilement l’impression que c’est un choix « de riche » de vouloir désencombrer sa maison. Comme si on ne pouvait se priver de ces objets qu’une fois qu’on a eu la chance d’en profiter. Je ne vois pas les choses sous cet angle.
Pour moi le minimalisme est synonyme de calme et de simplicité (dans le sens de facilité). Cela n’a rien à voir avec la classe sociale ou le niveau de vie. N’importe qui peut faire en sorte d’avoir une vie moins compliquée et plus fluide. Même s’il est vrai qu’avoir de l’argent accélère cette transformation vers une vie plus simple, cela repose avant tout sur un état d’esprit.
Je l’écrivais plus haut connaître ses essentiels permet de les placer en priorité sur la liste des achats.
Pratiquer le minimalisme quand on manque de moyens ne revient pas à se priver du plus d’objets possibles mais bien à revenir à l’essentiel. Je parle ici de son essentiel propre, pas de celui dicté par la société ou la tendance minimaliste.
Avant de mettre quelque chose de côté et de décider de ne plus y investir d’argent il faut donc commencer par l’auto compassion. Quand on manque d’argent depuis longtemps on a tendance à tout garder au cas où car on n’est jamais sûr.e de pouvoir remplacer. La vérité c’est qu’on se construit progressivement un univers de dureté. Le confort et la beauté disparaissent et on se retrouve dans un environnement triste qu’on n’arrive plus à aimer.
Avoir de la compassion pour soi-même c’est s’autoriser à éliminer ce qui entretien ces sentiments tristes :
- ce qui n’est pas pratique (ce robot culinaire qu’on t’a offert il y a longtemps mais qui est trop compliqué à utiliser, ou ces torchons usés qui laissent des peluches sur la vaisselle au lieu d’en absorber l’humidité)
- ce qui n’est pas confortable (ces coussins de chaises devenus tellement plats qu’ils ne remplissent plus leur fonction)
- ce qui n’est pas joli (ce mug ébréché, ou cette robe que tu n’as jamais vraiment aimée et qui fait partie d’une autre période de vie aujourd’hui révolue)
- ce qui te complique la vie (ce fauteuil qui t’encombre et qui ne sert qu’à entasser les vêtements que tu n’as pas le temps ou la force de ranger)
- ce qui te rappelle de manière trop criante ta situation difficile du moment (ces vêtements trop usés que tu gardes parce que tu n’oses pas t’en acheter de nouveaux)
L’objectif est de remonter le moral des troupes. Car qui dit meilleur moral dit plus de créativité pour inventer des solutions et plus de visibilité sur les opportunités aidantes.
Il ne s’agit donc pas de devenir le ou la citoyen.ne modèle qui se prive ou se contraint pour sauver la planète. D’ailleurs en toute franchise je ne pense pas que se contraindre soit la solution pour sauver la planète. Mais c’est un autre sujet que j’aborderai dans un autre article. Car pour pouvoir sauver la planète il faut déjà pouvoir tenir debout, être en pleine possession de ses moyens et de son pouvoir. Cela est impossible lorsqu’on est dans la précarité, qu’on se sent impuissant.e et désespéré.e.
Une fois de plus si tu as confiance en tes valeurs, tu sais que dès que tu iras mieux tu pourras toi aussi participer à sauver la planète en faisant de meilleurs choix. Mais pour l’instant la priorité est de te sauver toi, en simplifiant ta vie.
Il va sans dire qu’il est fortement conseillé de vendre tout ce que tu peux vendre. Cela te permettra de financer le remplacement de ce qui t’est essentiel. Une fois de plus, ne réfléchis pas en termes de ce qui est socialement admis comme essentiel, mais plutôt en termes de ce qui est essentiel pour toi. Ce qui participe à ta joie de vivre et qui t’assure un socle de sentiment de sécurité suffisant.
Par exemple je n’ai pas cessé d’acheter des oracles depuis que je suis dans cette situation. Et j’ai remplacé ma TV lorsqu’elle est tombée en panne (merci le paiement en 4 fois !) Ces 2 choses sont essentielles pour moi car elles participent à maintenir ma joie de vivre. Je préfère investir dedans que dans de nouveaux vêtements par exemple. Même si j’en ai besoin aussi ! Je me sens moins « pauvre » et moins en insécurité d’avoir priorisé l’achat de ces objets.
Simplifier sa vie c’est aussi adopter des fonctionnements qui te simplifient la vie. Ce qui m’amène au point suivant.
Automatiser son budget et accepter une temporalité plus lente pour réaliser ses projets
Je ne parlerai que brièvement des techniques de facilitation du quotidien car mon propos ici est plutôt le côté financier. Bien sûr tu t’en doutes, faciliter ton quotidien diminue le stress et te redonne la possibilité d’être aux commandes de ta vie plutôt que de subir ton quotidien.
Pour te donner un exemple : dans mes élans minimalistes j’ai décidé de me débarrasser de certains meubles pour diminuer les surfaces à nettoyer. ça me facilite le quotidien puisque ça réduit le temps de ménage.
Le secret de la simplification du quotidien c’est d’observer sans jugement ce qui est difficile pour toi, et de t’autoriser à appliquer des solutions hors du commun pour t’alléger.
Revenons-en aux finances. La plupart d’entre nous avons mis en place des prélèvements automatique pour nos factures. Ce que je propose c’est d’appliquer le même système à d’autres secteurs de dépense.
Par exemple depuis mon burn-out j’ai pris l’habitude de commander mes courses en ligne. Je n’ai pas d’autre choix. J’ai automatisé mes courses en constituant une liste de base comprenant les aliments essentiels de chacun des membres de ma famille. Je sais que quoi qu’il arrive je commande toujours ces articles. Ainsi je suis sûre d’assurer les essentiels et de dépenser toujours le même montant.
Pour mes autres essentiels, utiles à maintenir un socle de bien-être suffisant, je définis une fréquence raisonnable pour me les offrir. Que ce soit l’achat d’un oracle, d’un livre, de matériel créatif, d’un parfum, de vêtements ou d’une épargne pour un plus grand projet. Je sélectionne ce qui est le plus important pour moi et j’automatise cet investissement. Exemple : chaque mois je m’offre un livre ou un oracle ou un vêtement ou un outil pour une activité créative. C’est systématique et je n’y déroge pas. C’est un accord que j’ai passé avec moi-même, dans le but d’alimenter mon réservoir d’espoir et de joie de vivre.
Cela me permet de ne pas laisser tomber mon bien-être et mon épanouissement même en période de crise. Lorsque l’objectif de dépense est plus important, je vais parfois mettre 2 ou 3 mois avant de m’acheter telle ou telle chose. Mais c’est mon objectif, je l’ai fixé, je ne l’abandonne pas. C’est un peu comme vivre sur un rythme de dépenses ralenti. Je ne me prive pas, j’étale juste dans le temps. Cela n’empêche pas la frustration mais ça la diminue considérablement. Ainsi je à rêver car il n’y a pas d’interdit. Rien n’est impossible. Et cela fonctionne aussi pour des projets d’envergure. Même en mettant 5 euros de côté par mois on avance ! Sans oublier qu’en gardant l’esprit d’aventure que j’évoquais tout à l’heure, on attire à soi d’autres aides et opportunités pour réaliser ses projets.
L’avantage lorsque tout est automatisé ainsi, est qu’on peut se dispenser de s’assoir pour faire un budget et constater tous les mois que nos ressources sont réduites. C’est assez déprimant de le vivre, inutile de raviver la peur et la frustration en regardant trop souvent les chiffres. Cela ne fait qu’entretenir le stress et la fatigue mentale.
Voilà pour mes conseils du jours. J’espère que ce texte t’aura été utile. Tiens bon, tu vas t’en sortir ! La vie ne t’a pas abandonné, elle continue à te proposer des possibilités de libération. Essaye de changer d’angle de vue pour mieux les voir et les accepter. Courage, tu vas y arriver ! Cette période est temporaire. Même si elle dure depuis plusieurs années, elle peut se terminer demain ou dans 3 mois. Garde de quoi entretenir suffisamment ta joie de vivre, cela nourris ton espoir en un meilleur lendemain et te permet de construire ce lendemain.
Je te dis à bientôt pour d’autres partages 💖

Je suis Marie, âme sensible, créative et spirituelle, neuro-atypique (THPI+TSA+TDAH), amoureuse de la vie et du bonheur.
Ancienne coach et thérapeute holistique, je suis aujourd’hui auteure et je continue d’accompagner celleux qui le souhaitent à travers mes textes, podcasts et ouvrages.
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5 réponses à “Continuer de rêver grand (et réaliser ses rêves) quand on manque d’argent”
Merci beaucoup pour ton partage et pour tes astuces intéressantes Marie ❤
Merci aussi à la vie pour les possibilités de libération qu’elle nous offre, même si on a parfois un peu de mal à le voir au premier abord 😉
Pourrais-tu m’en dire un peu plus sur ton podcast et sur tes ouvrages ?
Est-ce tes projets en cours ?
Merci beaucoup à toi, belle soirée 😘✨
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Coucou Julie,
Merci pour ton commentaire !
Effectivement ce sont mes projets en cours. J’ai plusieurs ouvrages d’épanouissement personnel et spirituel en cours de rédaction. Et pour le podcast eh bien j’attends d’avoir un peu plus d’énergie. La période que je traverse n’est pas propice à une grande productivité mais j’avance petit à petit.
Belle soirée à toi aussi 😉
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Très chouette nouvelle❤✨
Commencer ou reprendre des projets mis en pause, même si c’est tout doucement, à son rythme, c’est bon signe que notre énergie intérieure augmente et ça fait du bien 🥰
Bise et belle après-midi à toi ✨
Ps : Il me tarde d’en savoir plus 😊
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Merci pour cet article très pragmatique et plein de conseils simples et pratiques. Depuis que je suis la voie douce ( ce n’es pas pour faire un jeu de mots) je suis moins angoissée au quotidien. Au départ je me suis dis pourquoi ne pas essayer puisque mes solutions à moi me mettent le moral en yoyo : ca baisse beaucoup, ça remonte un peu°
Ce dernier article est plein de conseils de « bon sens » sauf qu’on n’y avait pas pensé à force de lutter avec soi-même et avec la vie pour soi-disant s’en sortir. Je retiens aussi que développer ce genre de stratégies est moins coûteux que tous les efforts que l’on fait et qui surtout nous ruine la santé, et va à l’encontre de notre vraie nature, celle qui sait ce qui nous fait du bien. Je vais me faire un digest de cet article et le partager avec ceux de mon entourage qui sont en grande difficulté. J’afficherai les temps forts (pour moi) de ce texte à différents endroits de mon appart pour ne pas oublier que ma priorité c’est mon existence en « pleine santé »; sinon je ne suis utile à personne, même pas à moi-même. MERCI pour cette dynamique que je sens très productive ! C’est magnifique et admirable de tirer ainsi partie de ses difficultés. MERCI ça redonne de l’enthousiasme!
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Je suis vraiment très touchée 🥰️ Merci infiniment pour ce commentaire ! je suis heureuse de savoir que mes propositions te sont utiles et t’aident à diminuer tes angoisses. Merci d’être fidèle à mon blog 💖
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